Effets secondaires

Une histoire sur fond de scandale pharmaceutique ("bouh les méchants"), un début lent, ennuyeux et franchement barbant avec ses scènes de sexe toutes les 10 minutes pour appâter l'"Average Joe" et démontrer "ô combien ces couples vont bien" (ce qui à mon humble avis ne prouve rien, mais ça le beauf ne le sait pas). Bref, ça sentait à plein nez la grosse prod' US facile et prodigieusement ennuyeuse. J'en serai restée là si je n'avais pas vu les trailers et lu de nombreuses bonnes critiques.

L'histoire décolle enfin au bout d'une demi-heure. Il s'avère qu'il s'agit en fait d'un thriller psychologique de premier ordre. On va de rebondissement en rebondissement ("oooh... c'est pas ce qu'on croit !") et ça rend l'histoire vraiment très intéressante.

Rooney Mara (Emily Taylor) est très crédible dans son rôle de victime dépressive, et Catherine Zeta-Jones (Dr Victoria Siebert), est absolument magnifique. Le final n'en est que plus éblouissant !

Les effets des effets secondaires, mhm... on appelle aussi ça "le 2ème effet Kiss Kool", non ?

L'histoire : le Dr Jon Banks (Jude Law) est un psychiatre ambitieux. Emily Taylor (Rooney Mara) est une jeune femme dépressive que la vie n'a pas épargnée. Leurs destins se croisent au hasard des urgences, où elle est admise après une tentative de suicide. Elle veut s'en sortir, alors elle accepte de consulter régulièrement le Dr Banks. Très vite, elle lui demande un nouveau médicament qui promet des effets spectaculaires sur la dépression, qu'il accepte de lui prescrire, d'autant plus qu'il travaille en tant que consultant pour la boîte pharma qui commercialise la molécule. Lorsque la police retrouve Emily à son domicile, couverte de sang, amnésique, avec le cadavre de son mari à ses pieds et un couteau à la main, le Dr Banks se retrouve compromis. Il doit découvrir la vérité...

Par le réalisateur de "Contagion", "Erin Brokovitch", "Ocean's Eleven"...

Side Effects (Effets secondaires) (USA - 2013), de Steven Soderbergh. Avec Rooney Mara, Jude Law, Channing Tatum, Catherine Zeta-Jones...